Le forgeron qui ne pouvait plus forger  


Il y a déjà bien longtemps, vivait un jeune forgeron qui s’appelait henry. Il habitait derrière la tour du duc Léon de Maleville. Il vivait heureux mais ses parents étaient décédés de la peste qu’ils avaient attrapée en voyage. Henry habitait une forge dont le porche servait d’entrée. Sa maison était au-dessus.
Henry avait de la concurrence. La personne la plus jalouse était un autre forgeron nommé Igor qui habitait rue de la République. Une année, au concours du meilleur forgeron de la région, Henry l’avait battu. Depuis ce temps-là, ils étaient ennemis.


Mais un jour, Henry découvrit que son eau était boueuse et chaude; il devint furieux. Tout le monde se moquait de lui et il devenait de moins en moins utile.
Un matin, quelqu’un frappa à la porte du forgeron et une foule de petits lutins apparurent. Ils étaient petits mais aussi costauds qu’Henry. Ils lui demandèrent de les suivre parce que l’un des leurs était en danger.
Henri prit son manteau. Sur la rue de la République, on entendait leurs sabots claquer sur le sol pavé. Henry ne reconnaissait plus le lutin qui lui avait parlé. Ils se ressemblaient tous avec leur longue barbe grise, leur petite tunique bleu sale et leur bonnet rouge.
 Quand ils arrivèrent, le lutin était gravement blessé. Il avait été attaqué par une meute de loups sauvages dans une grotte au milieu de la forêt. Il avait des blessures et des égratignures.
Henry le ramena chez lui, le soigna puis le lutin se présenta :
« Je m’appelle Orger.
- Ravi de faire ta connaissance, dit Henry. Moi, c’est Henry.
- Je suis ravi, répéta le lutin, je te donnerai quelque chose en retour »
Et Henry prit la parole :
« Vous, les lutins, vous avez une réputation de savants. Peux-tu me rendre mon eau plus utilisable ?
- Je connais une fleur qui peut résoudre ton problème et qui se situe dans une grotte près de Septfonds » dit Orger.

Donc, comme avait indiqué Orger, Henry partit à la recherche de cette mystérieuse fleur. Le lutin lui avait fait prendre son marteau par précaution.
« Je ne vois pas pourquoi Orger me l’a fait prendre, se dit-il en passant sous un platane,  il n’y a aucun danger ! »
A peine avait-il dit cela qu’une chouette effraie, venant de l’arbre, l’attaqua.
C’est quelques secondes plus tard qu’Henry comprit qu’il fallait l’assommer. Il prit son marteau et pan ! Il l’assomma, rangea son instrument et continua son chemin. Igor qui l’avait observé dans les buissons se dit « Zut !! »

Deux cent mètres plus loin, Henry vit une grange et pensa :
« Je vais m’arrêter pour me reposer »
Il s’avança, ouvrit la porte et s’allongea dans la paille. Une minute plus tard, il entendit un bruit et vit dix bandits habillés de cagoules et de tuniques noires. Henry  s’écria :
« Vous aller morfler mes petits !! »
Les bandits l’attaquèrent et il les assomma tous. Et le dernier murmura :
«  C’est pas nous, c’est un homme nommé Igor ! »

Puis Henry reprit son chemin vers la grotte. Et Igor qui était caché dit « Encore raté ! »
Arrivé devant la grotte, le forgera entra et marcha pendant à peu près une heure. La grotte retrécissait au fur et à mesure. Puis Henry vit une pièce illuminée. Il y entra et resta bouche bée. Là devant lui se tenait une pierre immense avec, au sommet, une toute petite fleur. Il se dit :
« Ce doit être la fleur dont m’a parlé le lutin. »
Il grimpa et la prit, rentra chez lui sans aucun danger.

Pendant la nuit, Igor décida de  lui voler la fleur. Il entra en catimini et Henry qui s’en doutait, avait préparé un piège. Igor grimpa, mais, sur la dernière marche, Henry avait mis un produit très glissant. Igor dévala les escaliers et partit en courant ! On ne le revit plus jamais…
Le lendemain, Henry plongea la fleur dans son puits. Dès qu’elle toucha l’eau, elle brilla de mille feux !
 -Ouaah ! dit Henry d’une voix étonnée.
Quelques secondes plus tard, la fleur coula et disparut. Un rayon lumineux sortit de l’eau et l’eau retrouva sa limpidité.

Quant à Orger, il repartit vers le monde des lutins. Et Henry devint un célèbre forgeron. Il forgea les gorgonnes de la fontaine du Thouron en souvenir de cette aventure.
Plus tard, il se maria avec la fille du duc de Sully. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants…

Classe CM de Mme BECK DUBOIS, école Marcel Pagnol CAUSSADE