escamps_2018
balade apicquale
(dimanche 18 mars 2018)

 l'album photo
  
Partis du village d’Escamps en milieu de matinée, nous laissons de côté un imposant prieuré et, bras dessus, bras dessous ou à la queue leu leu nous allons cheMAIN faisant (le nom donné à une partie de ce circuit lotois, sur l’ancienne route de Puylaroque) de puits romain en citerne-caselle ou en lac de Saint Namphaise, à commencer par le lac de Salamor où un charretier ne parvenant pas à maîtriser son attelage aurait trouvé une « sale mort ». Ces lacs étaient creusés dans le calcaire pour que les bêtes puissent s’abreuver. On en attribue la paternité à Namphaise, ancien officier de Charlemagne s’étant retiré sur le causse pour y vivre en ermite, autour de l’an 800, et objet de dévotion après sa mort. Juste au-dessus, une ancienne fontaine devait, elle, être destinée aux hommes. Curieux tous ces points d’eau pour un pays de cailloux ? Non, le signe que nos aïeux savaient apprivoiser ce bien si précieux et en récolter la moindre goutte, pour eux comme pour leurs cultures ou leurs animaux. Les cieux n’ont pas été de reste qui nous ont gratifiés de belles giboulées… de mars, elles-mêmes générant de si belles lumières… et ne troublant qu’à peine notre pause déjeuner sur la margelle du puits du village de Concots. Ici, deux châteaux et trois puits romains dont celui dans la conque qui a donné son nom au village. A l’heure où les dernières truffes ont laissé la place aux petites fleurs annonciatrices de printemps, où le débourrage a commencé, où le « mimosa du Quercy » (le cornouiller en fleurs) fait la pige aux violettes, nombreuses en cette fin d’hiver pluvieux, nous poursuivons notre chemin bordé de murets de pierre sèche pour terminer notre boucle à Escamps toujours sous la houlette de Huguette, notre guide.






 












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