Comment, à l’APICQ, on commémore le bicentenaire de la fin
de la première guerre mondiale
Nous sommes dix, 10 heures, ce 11 novembre 2018, à ARNAC, village
cher au souvenir d’Huguette et point de départ de notre balade.
Quelques pas en direction du village et le son de la Marseillaise nous
rappelle que les commémorations ont commencé. Quelques pas encore pour
découvrir le monument aux morts. Traversée de la route pour nous
associer dans le recueillement à une petite quinzaine de personnes.
Dispersion. Un monsieur nous signale qu’à 11 heures une autre cérémonie
aura lieu à VAREN.
S’en suit une grimpette dans les sous-bois, 150 m de dénivelé d’un seul
tenant. Nous ne sommes pas encore venus à bout de ce « faux plat »
(Bolegayre) que les cloches nous rappellent qu’un siècle plus tôt la
grande guerre allait enfin s’arrêter. Pause de 10 minutes pour tenter
de nous souvenir et de partager un peu ce qu’ont vécu les morts et les
survivants de ces années-là. Redémarrage. Atteinte du point haut et
vision d’un point bas, toujours dans le sous-bois. « Ah ! C’était bien
la peine » (Bolegayre, encore).
Arrivée à VAREN. Dieu que le doyenné et l’église sont beaux et les
motifs des chapiteaux de cette dernière sujets à interprétation ! « Ca
pourrait faire l’objet d’un atelier d’écriture ? » . Quand notre
groupe, un peu étiré, s’approche de la mairie ; Monsieur le maire qui
en sort invite notre guide à découvrir la nouvelle salle, belle voûte
de pierres. Le pot qui a suivi la commémoration du centenaire et qui a
rassemblé presque une centaine de personnes est terminé. Qu’à cela ne
tienne, pour nous il peut bien recommencer. Après quoi, pique-nique au
bord de l’Aveyron où le martin-pêcheur nous fait la démonstration de
ses talents.
Retour à plat le long de l’Aveyron. L’air est doux comme aux premiers
jours du printemps. Une petite rafale de vent d’Autan et l’automne nous
gratifie d’une pluie tourbillonnante de pièces d’or.
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